“Cartographie des mondes fantômes” : Expo à Draguignan

10 Fév 2017 | Culture

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CARTOGRAPHIE DES MONDES FANTÔMES

EXPOSITION DES OEUVRES DE ZAINAB ANDALIBE, AXELLE CARRUZZO, AURÉLIE PIAU & GAËLLE SCALI

EXPOSITION VISIBLE DU 4 FÉVRIER AU 11 MARS 2017 ENTRÉE LIBRE
CHAPELLE DE L’OBSERVANCE DRAGUIGNAN

Chapelle de L'Observance
Place de l'Observance
83300 DRAGUIGNAN
Tél. 04 94 84 54 31
Horaires d'ouverture : 10h à 17h du mardi au samedi

L’époque change, on pourrait méditer sur le temps qui passe et mesurer les changements. Imaginez mesurer les évolutions de ce contexte après un long intervalle. Ce pourrait être par exemple en 2017, 40 ans après.
On énumère ici des mots qui n’avaient aucun sens pour les gens des sixties : sida, ayatollah, troïka, subprime… Le rêve communiste a implosé. Le capitalisme a gagné une bataille sinon la guerre.
Une pensée consolante, 40 ans après il y a encore des luttes.

 

Ce projet d’exposition à comme point de départ l’élaboration par l’image et le sensible, d’une ‘carte’ dressant un constat actuel des faits du monde qui nous entoure. Une réflexion à propos des média, de l’Histoire, du pouvoir et de la mémoire. Cette volonté pour notre génération vient d’une nécessité à repérer les maillages stratégiques du monde contemporain en constante mutation. Les interactions entre les États évoluent, les projets politiques mutent, de nouvelles forces apparaissent, des projets de lois viennent appuyer certaines politiques en France, en Europe, à l’étranger et amorcent de nouvelles constructions politiques, sociales, économiques, environnementales. Cette vision historique mouvante, comment la saisir, comment la définir, comment la montrer ?

 

Nous voulons dresser des chemins, ouvrir des brèches, dessiner des cartes. « Cartographie », ce terme nous ne l’appréhendons pas nécessairement au sens littéral. C’est une image qui permet de visualiser nos univers plastiques respectifs, déployés en un même espace. Tel un plan disposant de plusieurs surfaces. Cette surface est plurielle, imaginaire et singulière. Elle assemble nos préoccupations qui coexistent dans leur ensemble.

Chacune des artistes utilisent ses média et questionnent ce rapport au monde et à soi. Le personnel et le politique sont intrinsèquement liés. Les angles d’approches sont l’Histoire, le vivre ensemble, la mémoire, et l’actualité. L’exposition puise dans plusieurs registres : Dessin, installation, photographie, peinture, vidéo.

 


« Nous dessinâmes le schéma des zones de conflit sur l’un des murs de notre bureau. C’était une grande “carte théorique” qui occupait la moitié de notre espace. Elle était tracée au marqueur noir sur des feuilles cartonnées blanches. On y énumérait les problèmes économiques, politiques et idéologiques. Chaque thème renvoyait à des sous- thèmes.  »
Patricio Guzman, Ce que je dois à Chris Marker

 
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