Draguignan : Emouvante commémoration du Génocide Arménien par les Turcs en 1915

25 Avr 2018 | Société

Un reportage de Jean Marc CHABERT

Les Arméniens sont environ 7 millions dans le monde. Les rescapés du génocide, dont beaucoup d’enfants ont planté leurs racines en France dès les années 1920. Marseille, puis toute la Provence dont Draguignan . La vallée du Rhône ainsi que la région parisienne ont vu se créer des foyers de vie de cette communauté forte, cultivée, structurée et dure au travail.

Près des deux tiers vivent en dehors de la République d’Arménie, petit pays du Caucase et ancienne république soviétique.

Au temps de l’Empire ottoman, le peuple arménien a été la cible d’une politique de déportation et de massacres qui a fait plus de 1,2 million de morts en 1915-1916. Vingt-sept pays, dont la France et l’Allemagne, qualifient ces crimes de génocide, ce que la Turquie refuse de faire.

Ces massacres ont poussé beaucoup d’Arméniens à l’exil, notamment en France où cette communauté avec 400 000 membres, est la plus importante d’Europe.

L’Arménie est le premier royaume à avoir adopté le christianisme comme religion d’État, avant même l’Empire romain, dès le début du IVe siècle. Son souverain, le roi Tiridate III, s’était converti grâce à saint Grégoire dit « l’Illuminateur ».

Grégoire est considéré comme le fondateur de l’Église apostolique arménienne. Celle-ci rassemble neuf Arméniens sur dix et son siège se trouve à Etchmiadzine, près d’Erevan. C’est là que vit son chef spirituel, le catholicos.

Trois autres juridictions ont toutefois émergé au cours des siècles : le catholicossat de Cilicie, le Patriarcat de Jérusalem et celui de Constantinople.

Il existe aussi une Église catholique arménienne, reconnue au XVIIIsiècle par Rome et riche d’environ 500 000 fidèles. Et de petites communautés protestantes.

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