Ce parcours dans la cité illustre un cheminement de 25 années de sculpture. Éric Di Fruscia nous donne à voir son travail autour de 15 sculptures monumentales disposées dans la ville.
On les voit d’abord de loin, puis en s’approchant, se dévoilent les ombres, les reliefs, la vibration de la matière.
On découvre ses œuvres au rond-point de la sous‑préfecture, où s’élance une sculpture de 6 m de haut, devant l’Hôtel départemental des expositions où s’enroulent ses vagues, le long du boulevard Clemenceau et du jardin Anglès, jusqu’à l’Office du tourisme, sans omettre les trois personnages imposants, qui semblent nous inviter à les suivre au théâtre. On se laisse surprendre par celle qui nous accueille sur la place du Marché. À la Chapelle de l’Observance, et sur le parvis de la médiathèque, veillent encore deux autres sentinelles.
Éric Di Fruscia est un sculpteur autodidacte dont l’art est né au fil de ses songeries. Ses sculptures jaillissent du sol comme son envie de créer s’est imposée à lui. Isabelle Didierlaurent