Nommé Hara-Kiri en 1960, il change de nom à plusieurs reprise pour parer à la censure, jusqu’à Charlie hebdo, le journal satirique, bête et méchant. En 2007, un procès pour les publications des caricatures de Mahomet abouti à une relaxe, en 2009 une nouvelle mouture due au départ de Philippe Val, réoriente le journal sur l’investigation. C’est la crise de la presse, le journal est en mauvaise santé. Novembre 2011, les locaux de Charlie sont la cible d’un incendie criminel, suite certainement à l’intention de baptiser le journal « Charia Hebdo ». 2012, Marine Le Pen porte plainte suite à la parution d’une fausse affiche de campagne, cette même année en septembre des caricatures du prophète Mahomet font naitre de vives polémiques de la part de certains dirigeants politiques et des instances religieuses. « Provocation à la haine » « diffamation », « injure publique » de nouvelles plaintes sont déposés par des représentants religieux, le site web de Charlie est piraté…
Liberté d’expression, le droit d’en rire, liberté de penser autrement, liberté tout court.
Les jeunes dessinateurs reprendront le flambeau, que les politiques et les religieux se rassurent Charlie Hebdo est immortel. Cavanna, Choron, Cabu, Charb, Wolsinky, Tignous et les autres se sont rejoint au bar des Impertinents, rue des Irresponsables, quartier des libertaires.