Reportage France 3 : Francis Malory, A. Dequidt, A. Juvigny
La mâchoire de fer ne fait qu’une bouchée des bâtiments. Après le désamiantage qui aura pris de longs mois, la destruction définitive de l’ancienne prison est presque achevée.
Samba Soumaré, conducteur de travaux : « Une fois qu’on a concassé on va combler les sous-sols. Vous allez voir pratiquement un terrain naturel. »
En juin 2010, l’eau était montée jusqu’au 1er étage de la prison, 400 prisonniers avaient dû être évacués d’urgence dans la nuit, sous haute protection. Des inondations tragiques qui ont condamné le site à fermer définitivement.
Depuis, le ministère de la justice a investi 7 millions d’euros pour ce chantier qui aura duré six longues années. Dans deux mois, le terrain devrait être restitué gratuitement à la ville, elle devra alors prendre en compte la vulnérabilité de la zone pour son futur projet.
Richard Strambio Maire (SE) Draguignan : « Nous sommes dans une zone rouge de PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation, NDLR) donc aucune construction n’est possible. Nous envisageons quelque chose de tout à fait paysager dans cette future entrée de ville. »
Seul un mirador échappera à la démolition, un vestige, qui rappellera à tous, que pendant près de 30 ans, la maison d’arrêt de Draguignan était implantée sur ce terrain inondable à l’entrée de la ville.