Certains s’étaient vêtus de pluie et de grêle pour affronter s’il l’avait fallu deux heures de tourmente météorologique. Le principe de précaution a voulu que la cérémonie soit déplacée dans une salle de sport voisine où la touffeur et les malaises n’ont pas manqué. Soit.
Mais nos 860 libérateurs ont dû nous trouver pusillanimes. Eux qui avaient affronté l’arrachement du sol natal, la peur, le feu, la souffrance et la mort et dont on fait exemple aujourd’hui dans les écoles, devront savoir que le devoir de mémoire si souvent invoqué, peut s’éroder à la faveur de l’humidité ou de l’éventualité d’un arc électrique. Ce qui ne s’est pas produit, comme les cartes radar météo l’avaient annoncé. L’an prochain le soleil sera certainement là. Des insolations sont à prévoir. Mais que faire alors ???? J.C.Honnorat
Ce texte est issu d’un ensemble de réactions recueillies ce matin sur place auprès de civils et de militaires, discrets mais surpris de ce dispositif.
Honneur à ceux qui ne craignent pas la pluie pour célébrer le courage de nos anciens, le même jour et à quelques centaines de mètres du cimetière Américain :http://www.varmatin.com/vie-locale/100-apres-la-bataille-de-verdun-le-souvenir-est-intact-53014