Reportage Jean-Claude Honnorat et Patrick Pinto:
La décision de Jacques Chirac de transférer la Préfecture de Draguignan à Toulon tombe le 25 septembre 1974.
Des manifestations de refus vont aller crescendo jusqu’à la démission de tous les maires du Var, couronnées par une semaine d’émeutes en ville:
4 décembre 1974 : Préfecture envahie par la population, Préfet réfugié dans la cave, pillage des appartements, contre-attaque de 6000 policiers le lendemain.
Batailles de rues, pluie de boulons, lacrymogènes, 20 arrestations.
La population de Draguignan, blessée au plus profond de son amour-propre n’avait pas supporté cet affront !
En contrepartie Draguignan récupérait plus tard un contrat de ville moyenne et les Ecoles Militaires apportant une prospérité et une démographie
qui n’ont fait que croître avec les municipalités qui ont suivi, à l’exception du mandat de J.P.Claustres ( Droite médeciniste* niçoise…) un véritable accident de parcours.
(Jacques Médecin Maire de Nice, extrême droite, mort en exil au Paraguay après avoir détourné 13,200 millions de francs des impots locaux et avoir purgé 3 ans de prison en Uruguay et en France. Il en outre avait jumelé Nice avec le Cap, Afrique du Sud, en soutien à l’Apartheid)