Enquête sur un chat massacré à Draguignan

7 Juin 2017 | Société

 

Dans la nuit du mercredi 31 mai, «Chevelu», un beau chat abandonné à qui une riveraine donnait pitance, a été massacré, semble-t-il par une bande de jeunes désœuvrés, dans la vieille ville de Draguignan.

Depuis, cette affaire scabreuse défraye la chronique et mobilise les policiers du commissariat de la ville.Aujourd’hui, Me Isabelle Terrin, du barreau de Marseille, aux intérêts de l’Association des Amis des chats de Draguignan, présidée par Alain Manjard, nous a fait part d’un élément sinon nouveau, du moins singulier : « Selon les premiers éléments recueillis et alors que les images de vidéosurveillance sont encore à l’étude, on fait état de trois individus et d’une jeune femme comme étant les auteurs de ces faits inqualifiables. En outre, et ce n’est pas commun, des prélèvements ADN ont été effectués sur les griffes et la queue de Chevelu. »
Ce que l’on sait des insupportables tortures infligées à un chat. L’avocate en fin de carrière, qui voue une partie de ses activités à la défense de la cause animale, n’entendait pas taire la cruauté avec laquelle le chat a été mis au supplice : « l’énorme traumatisme crânien qu’il a subi a sans doute causé son énucléation. Il a été tel que l’on a retrouvé des morceaux de cerveau dans la trachée… »De conclure : « Je me félicite que toute la technologie moderne s’applique à la cause animale ».Par ailleurs, l’association Stéphane Lamart pour la défense des droits des animaux a fait savoir qu’elle se portait partie civile dans cette affaire.Article Var-Matin

Reportage video Francis Malory et Alexandre Dequidt France 3

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