Harkis : Un passé qui ne passe pas. Cérémonie de Draguignan

15 Mai 2018 | Société

Reportage Jean Marc CHABERT

Abandonnés par la France d’un côté, persécutés par les Algériens de l’autre, les Harkis sont les doubles victimes d’un conflit qui reste, pour tous, une tâche sombre dans l’Histoire française.

Ce samedi 12 mai 2018, on a célébré la journée de l’abandon des Harkis en mémoire du 12 mai 1962, date à laquelle a été prise la décision par le gouvernement français d’interrompre l’accueil des supplétifs de l’armée française, combattant sous le drapeau tricolore mais indignes, pour de sombres raisons racistes, d’être Français.Repoussés en Algérie ou parqués dans des camps pendant 20 ans, les Harkis obtiennent enfin reconnaissance de leur combat depuis quelques années, et c’est sous ce même message d’apaisement qu’était placée la cérémonie qui s’est déroulée ce matin au parc Haussmann, à Draguignan.“Ce qu’il faut désormais, c’est une poignée de main fraternelle entre les deux pays, entre la France et l’Algérie”, a affirmé Jeanne Etthari, présidente fondatrice de Mémoire, unité, dignité des rapatriés d’Algérie, organisatrice de la commémoration et fille de Harki.Texte Var Matin

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