C’était un an jour pour jour avant le deuxième millénaire. Nous avions décidé de changer de vie et de réaliser notre rêve en tenant une librairie dans le sud. Lo Païs était ancrée au coeur de la Dracénie, nous voulions en faire un refuge pour tous les amoureux de la littérature.Le 1er janvier 1999, notre rêve prenait vie.
Depuis 2010, la librairie a subi plusieurs vagues de fragilisation. Les terribles inondations de juin 2010 ont entraîné une importante perte du chiffre d’affaires avec notamment une collectivité touchée qui n’a jamais retrouvé son budget initial. A l’époque nous étions encore huit libraires à partager avec vous nos lectures et nos coups de coeur. Nous faisions front. Mais en 2014, nous avons été contraints de licencier trois personnes. Nous n’étions pas au bout de nos peines.
Fin 2015, nous découvrons une fissure au plafond causée par une infiltration de longue date. Nous avons dû faire poser des étais en urgence pour soutenir le plafond et éviter un accident. En janvier 2016, le couperet tombe, il est impératif de remplacer une énorme poutre abîmée par le lent travail de l’eau, et donc fermer l’espace jeunesse condamnant par ailleurs notre accès à la salle de déballage située un étage plus bas. Tous les mois nous réceptionnons en moyenne 15000 livres.
Nous avons dû aménager une nouvelle salle de déballage sous la verrière située au fond du magasin. Tirer des cables informatiques, isoler la pièce, poser un plancher sur le gravier. Le tout nous a coûté 8000€.
Pour libérer l’espace jeunesse, nous avons retourné 10.000 livres chez les éditeurs, soit 4400€ de frais transport. Pendant les 6 semaines de travaux, nous avons perdu 15.000€ de chiffre d’affaires. Les conséquences de cette infiltration nous ont coûté en tout 27.400€.
- Nous étions assurés, mais le sinistre n’étant pas le résultat d’un dégât des eaux, mais d’une infiltration, la compagnie a refusé la prise en charge des conséquences de ce sinistre.
- La co-propriété a voté le non-remboursement de nos pertes.
- Les banques, en dépit d’un bilan correct, n’ont pas consenti à un prêt.
La forte baisse du chiffre d’affaires des collectivités ainsi que les frais engagés suite à l’infiltration non pris en compte par les assurances (27.400€) n’ont pu être auto-financés par la librairie. En effet, la marge brute des librairies indépendantes françaises est la plus basse de tous les commerces ! Elle ne nous permet pas de constituer d’avance de trésorerie.
C’EST POURQUOI NOUS FAISONS APPEL À VOUS
Les fonds récoltés vont servir à regonfler considérablement notre trésorerie, et remettre les compteurs dans le vert. Nous avons bien conscience que le montant demandé est IMPORTANT, mais c’est pourtant la somme nécessaire pour espérer nous en sortir.
Aujourd’hui, nous avons du mal à payer les échéances des fournisseurs. Les banques ne nous suivent pas, ce qui devient intenable. Ne plus payer nos échéances, cela revient à dire que nos commandes seront bloquées.
LE PRINCIPE DU FINANCEMENT ULULE C’EST TOUT OU RIEN
ATTEINDRE LES 20.000€ C’EST RÉUSSIR NOTRE PROJET
Nous faisons le pari de la réussite de ce projet et que nous pourrons conserver un grand choix de livres, maintenir la qualité de notre offre et les cinq emplois.
Nous aimons passionnément notre métier, le contact avec vous qui venez musarder entre les livres, les enfants qui sautent de joie en entrant, les personnes qui recherchent des conseils, mais aussi le contact avec les auteurs, les éditeurs. Lo Païs est un lieu de vie avant même d’être un lieu de culture.
Vous serez remboursés de votre contribution si le premier palier de ce projet (20.000 euros) n’est pas atteint.
Nous ne voulons pas :
Réduire notre offre et ne garder que les titres commerciaux, réduire les effectifs et donc les conseils aux lecteurs….
Nous tenons :
- A pouvoir vous présenter toute la richesse de la production éditoriale.
- A pouvoir passer du temps avec chacun d’entre vous.