A la découverte de la double borie de Montferrat, et de Notre Dame de Favas sur la route de Bargemon, avec Yves Frebourg et son drone Phantom 3S
Certains érudits du xixe siècle les ont fait remonter — sans preuves archéologiques ni archivistiques véritables et en dépit de la faible longévité hors sol de toute maçonnerie sans mortier — qui au néolithique, qui aux Ligures, qui aux Vaudois du Luberon.
Celles que nous pouvons observer aujourd’hui datent pour la plupart de la seconde moitié du xviiie et du xixe siècle, et ne sont pas en tout cas antérieures au xviiie siècle. Construites généralement aux marges des terroirs, lors des grands défrichements de la fin de l’Ancien Régime et d’après la Révolution — qui seuls ont pu livrer les gigantesques masses de pierre nécessaires à leur édification —, elles ont servi d’habitations saisonnières, de granges-fenils, de bergeries, d’abris temporaires aux villageois ou aux forains (au sens d’habitants d’un village ayant des parcelles sur une autre commune que la leur).