Scandale du Mandarom . La secte condamnée à la remise en état des terrains…

9 Nov 2018 | Justice, Société

Dédié à Robert et Josette Ferrato, opposants déterminés à cette secte, et à Guy-Pierre Geneuil leur compagnon de lutte.

JC Honnorat

 

La secte avait fait ériger au début des années 1990 un temple-pyramide dans les Alpes-de-Haute-Provence. La cour d’appel de Grenoble a condamné la secte du Mandarom à remettre en état un pan de colline du Verdon.

C’est une victoire pour les défenseurs de l’environnement face aux adeptes du Mandarom, l’épilogue d’une longue procédure judiciaire.

“Nous sommes très satisfaits évidemment mais nous craignons que cela aille en Cassation. Nous ne lâcherons jamais” a réagi Josette Ferrato qui a poursuivi le combat de son défunt mari, Robert Ferrato, à la tête de l’Association Interdépartementale et Intercommunale pour la Protection de la Retenue de Fontaine

Site dénaturé

La cour d’appel de Grenoble a condamné le Mandarom de Castellane à remettre le site sur lequel elle avait commencer les travaux d’un temple-pyramide dans les années 90.

Dans son arrêt, la cour d’appel a estimé que les travaux engagés contrevenaient au Plan d’occupation des sols (POS) et “aux règles d’urbanisme”, entraînant “une atteinte grave tant à la sécurité qu’à l’environnement”.

Il ressort à l’évidence des photographies produites que le site a été dénaturé et la montagne véritablement “scalpée.”

6 mois pour ouvrir le chantier

La condamnation a été assortie du versement de 50.000 euros de dommages et intérêts et de 20.000 euros pour les frais de justice à une association de défense de l’environnement et à un couple de riverains. La Cour a fixé un délai de six mois pour l’ouverture du chantier de réhabilitation à compter de la notification de l’arrêt et de trente mois pour sa réalisation,  sous peine d’une astreinte de 500 euros par jour de retard dans les deux cas.

Texte France 3

 

 

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